Imaginez qu'un collaborateur d'une entreprise internationale fasse très régulièrement des allers-retours entre des départements situés en Belgique et à l'étranger. Dans ce cas, il travaille simultanément pour plusieurs implantations dans différents pays. Tôt ou tard se posera la question de savoir dans quel pays il doit payer ses impôts. Pour éviter la double imposition, la plupart des pays ont signé des conventions bilatérales. À noter que celles-ci ont aussi une autre conséquence : les collaborateurs internationaux bénéficient d'une réduction de la pression fiscale. Et ce, grâce à une technique appelée le « salary split ».