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Le télétravail a ses partisans et ses adversaires, c’est incontestable. Mais on pouvait difficilement passer à côté ces derniers mois. Il était donc grand temps d’examiner ce phénomène en détail. Comment les employeurs belges évaluent-ils leur système de télétravail actuel ? Ont-ils l’intention de poursuivre sur cette voie ? Nous avons interrogé plus de 500 employeurs flamands, wallons et bruxellois. Vous trouverez un résumé de leurs réponses ici, l’analyse complète des chiffres est disponible dans notre e-book : « Le télétravail en Belgique ».

N’hésitez pas à consulter notre page thématique qui rassemble toutes les informations sur le télétravail. Besoin d’une formation spécifique ou de conseils ciblés ? Ne cherchez plus !

Depuis cet été, des règles strictes de quarantaine s’appliquent pour les travailleurs qui reviennent de vacances. Mais la réouverture des écoles et l’assouplissement des bulles de contact soulèvent de nouvelles questions : que faire si un travailleur a été en contact avec une personne contaminée ou si les enfants doivent rester en quarantaine après la découverte d’un foyer de contamination à l’école ? Nous avons esquissé quelques scénarios possibles afin de vous informer sur ce que les prochains mois vous réservent.

Maintenant que le nord de la France et le sud des Pays-Bas sont en rouge, il est légitime de se demander ce que cela signifie pour les nombreux travailleurs transfrontaliers qui traversent la frontière chaque jour ou chaque semaine. Depuis juillet, toute personne qui revient de vacances en zone rouge ou orange doit respecter plusieurs mesures : quarantaine obligatoire ou recommandée, test et obligation d’enregistrement.

Des précisions ont été apportées puisque l’on sait désormais que ces mesures ne concernent pas les déplacements essentiels vers une zone rouge. Toute personne qui se rend à l’étranger pour son travail en est donc exemptée. C’est le cas des travailleurs transfrontaliers s’ils sont en possession d’une attestation de leur employeur prouvant le caractère essentiel de leur déplacement.

Vous envisagez de recruter dans les pays voisins ?
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Selon la législation relative aux congés, les travailleurs doivent prendre leurs vacances légales avant la fin de l’année. Mais dans les entreprises où le chômage temporaire est toujours d’actualité, le solde de jours de vacances est souvent intact. L’ONEM précise désormais qu’il n’indemnisera pas ces jours restants.

Conséquence : si vos travailleurs ne réservent pas leurs vacances à temps, il est possible que l’ONEM leur réclame leurs indemnités de chômage en proportion du nombre de jours non pris. Incitez donc vos travailleurs à poser leurs jours avant la fin de l’année. Pour ces jours de vacances légaux, ils ne reçoivent pas d’allocations de chômage, mais un pécule de vacances.

Les chômeurs temporaires et les bénéficiaires du RCC qui travaillent temporairement en complément dans des secteurs vitaux depuis le 1er avril 2020 conservent 75 % de leurs allocations de chômage. Il s’agit de main-d’œuvre supplémentaire dans les secteurs de l’agriculture, l’horticulture et la sylviculture. Cette mesure a pris fin au 31 août 2020. Afin de garantir l’emploi dans les secteurs vitaux, le cumul est prolongé jusqu’au 31 octobre 2020.

Attention ! Cette prolongation ne s’applique pas aux bénéficiaires d’un RCC qui ont repris le travail chez leur ancien employeur dans un secteur vital. Ils perdront alors leur allocation à compter du 1er septembre 2020.

Le congé parental corona comptait parmi les mesures temporaires permettant de mieux concilier vie professionnelle et vie privée au plus fort de la crise. Les travailleurs pouvaient initialement demander ce congé supplémentaire – en plus du congé parental ordinaire – entre le 1er mai et le 30 juin. La mesure a ensuite été prolongée jusqu’au 30 septembre 2020. Aucune nouvelle prolongation n’est annoncée pour le moment, bien que des propositions de loi aillent dans ce sens.

Et si on en arrivait malgré tout à un nouveau confinement ? Ou si les écoles ferment à nouveau leurs portes, mais que le télétravail n’est pas envisageable ? Informez vos travailleurs des alternatives possibles : congé légal ou extralégal, congé social pour raisons impérieuses, congé parental classique ou crédit-temps avec motif.

La crise du coronavirus pèse sur votre chiffre d’affaires et vous avez besoin d’une bouffée d’oxygène sur le plan financier ? Votre entreprise peut prétendre à une reconnaissance en tant qu’« entreprise en restructuration ». Jusqu’à peu, les pouvoirs publics ne tenaient compte que du chômage temporaire pour raisons économiques pour les ouvriers. À compter du 24 septembre 2020, les jours de chômage corona comptent aussi. Cette mesure est importante pour deux raisons.