À la lumière de la crise du coronavirus, le fisc s’est à nouveau penché sur les critères du travail à domicile et le montant précis du défraiement. Le fisc accepte un montant maximal de 129,48 euros par mois. Pour avril, mai et juin 2021, le maximum est de 144,31 euros.
L’indemnité forfaitaire couvre tous les frais qu’un travailleur doit encourir pour pouvoir travailler à domicile (par ex. matériel informatique, fournitures de base, entretien, assurance, café). Pour l’augmenter, vous pouvez travailler avec des suppléments pour l’utilisation d’Internet (20 euros/mois), l’utilisation d’un ordinateur personnel (20 euros/mois) ou d’un écran supplémentaire (10 euros/mois).
Attention : ces règles s’appliquent uniquement au télétravail structurel et régulier. Cela signifie l’équivalent d’un jour ouvrable par semaine, pendant les heures normales de travail. Si vous versez quand même une indemnité à votre collaborateur qui travaille à domicile moins d’un jour par semaine, vous devez alors pouvoir prouver les frais encourus. C’est la condition pour que l’indemnité ne soit pas taxée.
À l’heure actuelle, le télétravail est toujours obligatoire, mais l’indemnité ne l’est pas. Sauf si vous avez une politique de travail à domicile qui prévoit une indemnité. Dans ce cas, vos travailleurs y ont bien droit.
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